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Le budget 2022 de la Province de Namur

L’année 2022 marquera la poursuite de l’opérationnalisation de la réforme provinciale tout en répondant aux défis urgents nécessitant une action forte de ses services au bénéfice des habitants.

L’analyse détaillée des chiffres a été présentée lors de la séance du Conseil provincial de ce 26 novembre.

Le total des recettes provinciales à l’ordinaire, s’élève à 152.5 mios €. Les taxes, votées lors de la séance du Conseil du 19 novembre, restent inchangées : promesse respectée !  

Par rapport à 2021, la diminution des recettes ordinaires s’explique principalement par la non-inscription des recettes de prestation du Domaine provincial de Chevetogne. Le domaine passant en régie au 1er janvier 2022, les recettes passent très logiquement du budget provincial au budget de la régie (voir à ce sujet le communiqué du Conseil provincial du 19 novembre 2021).

Les dépenses de transfert sont en forte augmentation. Cela s’explique par la croissance des dépenses affectées aux zones de secours (13.601.996€) et, d’autre part, la nouvelle dépense de transfert en faveur de la Régie du Domaine de Chevetogne (4.705.917 €).

Les autres dépenses sont en diminution. C’est le cas notamment des dépenses totales en personnel (non-subventionné et subventionné) pour lesquelles on enregistre une baisse de 6.3 mios € pour atteindre 98.4 mios € en 2022. C’est un autre effet du passage en régie du Domaine de Chevetogne (passage des frais en personnel sur le budget propre de la régie). À cela s’ajoute les effets de la réforme via la poursuite d’une politique de non-remplacement systématique, tout en maintenant la garantie d’éviter tout licenciement direct (seconde promesse respectée). Des économies d’échelle apparaissent clairement dans les chiffres grâce, notamment, au déménagement vers la Maison Administrative Provinciale (MAP), en juin 2021, des agents répartis auparavant sur 17 sites. Ce point fait l’objet d’un monitoring constant. Tout cela amène à des dépenses de fonctionnement en baisse, à hauteur de 15.2 mios € en 2022 contre 17.3 mios € en 2021.

Un travail conséquent et minutieux a été mené conjointement depuis le début de 2021 par l’administration et le collège provincial, pour déterminer une méthodologie visant à ajuster les objectifs de la réforme avec les besoins des services. Cela a permis de dégager des trajectoires de moyens humains et budgétaires jusqu’en 2024. Ces trajectoires seront traduites en plans de gestion en 2022.

La rigueur budgétaire permet malgré tout de poursuivre une politique volontariste d’investissements axés prioritairement en 2022 sur des investissements en phase avec l’objectif du « zéro émission à l’horizon 2030 ».  Les investissements porteront notamment sur :

  • Un plan de développement du photovoltaïque sur différents sites (2 825 000 €) ;
  • Des études spécifiques à quatre bâtiments en matière d'économie d'énergie (648.750 euros) ;
  • La poursuite du renouvellement du parc automobile par l’acquisition de véhicules plus propres (600 000 €) ;
  • La rénovation et l’aménagement des bâtiments acquis en vue du déménagement de la Maison provinciale du Mieux-être (MPME) de Tamines,
  • Quelques projets épinglés dans nos écoles : travaux de lagunage et au hall mécanique, rénovation de chambres de l’internat, de la salle de jeu et de labos à l’École d'Agronomie et des Sciences de Ciney (EPASC) – investissements à la haute école provinciale, travaux de mise en conformité et de sécurisation à l’École provinciale d’Élevage et d’Équitation de Gesves (EPEEG) ;
  • Des appels à projets soutenant des initiatives de participation citoyenne en vue de l’aménagement ou de l’embellissement des espaces publics ou du patrimoine sur le territoire (200 000 €) ;
  • Une nouvelle phase de travaux largement subsidiés relatifs à la stabilisation de la cathédrale Saint-Aubain de Namur.

En conclusion, le budget 2022 se montre en phase avec les réalités auxquelles l’Institution provinciale doit faire face avec la volonté de développer des actions dans les secteurs prioritaires que sont le Vivre-Mieux, la Culture, l’Enseignement, le Développement et la transition de son territoire.